15 septembre 2017

Il faut sauver le chat de Chester

The Paris Review a publié récemment un échange de lettres entre Chester Himes et son ami John Williams. Le sujet : trouver aux Etats-Unis les boîtes de nourriture pour chat dont Griot, le siamois des Himes, raffole et sans lesquelles il ne se nourrit plus.

L'ensemble est amusant parce que les deux correspondants savent dramatiser avec talent ce qui n'est qu'une broutille.

On peut, cependant, rappeler le commentaire décapant d'un journaliste du quotidien espagnol El Pais après la parution en Espagne des deux volumes de l'autobiographie de Himes : il reproche à Himes de rappeler "avec une minutie exaspérante les aspects les moins intéressants de sa vie (...). Il s'embourbe dans des détails ennuyeux (quand il rapporte) ses nombreuses relations avec des femmes, les gens inintéressants qu'il a rencontrés, et d'innombrables chats et chiens".
Augusto M. Torres, El Pais, 11 décembre 1988.

Je serais tentée d'ajouter : et ses voitures...


En prime, une très belle photo de Himes avec un de ses chats.

Les lettres proviennent de Dear Chester, Dear John, recueil de lettres entre Chester et son ami, l'écrivain John Williams, édité par John et Lori Williams.